dimanche 28 avril 2024

LIRE, LIRE ET RELIRE...

 

Le livre est d’abord un magnifique objet. Sa typographie ouvragée est étonnement lisible et fluide. La calligraphie héraldique qui scande ses pages suscite pour le lecteur à la fois rêverie et une infinie curiosité pour les mystères qu’elle recèle. Les commentaires en bords de page y trouvent naturellement leur place, et enrichissent à chaque fois le récit, en ouvrant souvent une autre question. On y tourne les pages avec respect, admiration et envie.

J’ai pris un très grand plaisir à la lecture de ce récit-labyrinthe. Son style narratif s’apparente à la fois à celui des contes pour enfants et des textes érudits : il parle autant aux amateurs de légendes et de récits chevaleresques qu’aux savants, initiés et alchimistes. Le récit traverse sans contraintes le passé, le présent et le futur, depuis la quête d’Alexandre le Grand, les périodes mouvementées de l’Antiquité, du Moyen-Age et de la Renaissance, à nos jours, et après. Il traduit les belles langues, certaines encore actuelles, l’arabe, d’autres perdues, oubliées - le macédonien – ou revivifiées - l’occitan, le latin – sur tous supports, papyrus, peaux de chèvre, palimpsestes. Il traverse tous les espaces qui confluent vers la Méditerranée et ses îles, présentes, fabuleuses, ou disparues, que sillonnent les pirates corsaires, les Hospitaliers ou autres aventuriers, malfrats, guerriers ou rêveurs : depuis l’extrême Chine, la Mongolie et la Tartarie, les rives de Constantinople et de l’Anatolie, de Malte, de la Sicile, jusqu’aux îles d’or et… Porquerolles, à laquelle, pour l’atteindre, il faudra attendre le livre II.


En attendant, il faut déguster la lecture du Livre I, le lire lentement, revenir en arrière et sauter en avant, "le lire, le lire, et le relire", comme font les chercheurs. Last but not least, les paysages traversés, mer couleur cyan, ports et terres, sont captés à vif, et les portraits des personnages sont précis, riches, attachants : l’auteur fouille l’intime de ses héros, qui deviennent alors miroirs de chacun des lecteurs. Chacun d’eux en effet est amené, page après page, à oser " affronter son dragon, yeux dans les yeux", oser " le dompter plutôt que le tuer".

Message de O. d'Aix-en-Provence

mardi 23 avril 2024

QUELQUES MOTS POUR DON DATTO

 

Je vous remercie de bien vouloir transmettre ces quelques mots au très respecté Don Datto :

"Un dragon, des sorciers et sorcières, des souterrains et une Atlantide d'obsidienne, des filtres magiques et un père (trop ?) aimant, un testament qui traverse les âges, des prêtres, bien sûr et des chevaliers,  une Béatrice, aussi insaisissable que celle de Dante. Cette "divine comédie" m'a tenue en haleine, ravie de me laisser prendre à ce jeu des mots. Bon ! La fin de ce premier tome est peut-être un peu trop "hollywoodienne" pour moi, mais je ne suis pas très bon juge, n'ayant aucune attirance pour les œuvres de Georges Lucas et autres Spielberg."

Transmettez en tout cas tous mes compliments à Don Datto di Melito dont j'attends le prochain opus avec impatience.
 
Message de C. de Mallemort

vendredi 19 avril 2024

EXEMPLAIRE N°65


 Le 8 avril 2024, la Présidente de la Fondation Louis Jou aux Baux de Provence a remis au nouveau directeur des bibliothèques Méjanes l'exemplaire n°65 de la Citadelle d'Obsidienne. Après le n°17 qui avait rejoint les collections de la Bibliothèque Nationale de France à Paris le 12 avril, cet exemplaire va être sanctuarisé dans le Fonds Ancien de la Bibliothèque Méjanes à Aix-en-Provence, notre capitale.

lundi 8 avril 2024

PREMIER RETOUR DE LECTURE DE LA CITADELLE D'OBSIDIENNE

 Dans la vie, j'ai pour habitude de ne pas goûter volontairement à certaines choses, au risque d'y prendre goût et de ne plus pouvoir m'en défaire, redoutant ainsi, le fait de n'avoir l'opportunité de retrouver la sensation de plaisir initiale. Bon, j'ai fait une exception, derechef.

Je l'ai lu, or, très vite, j'ai constaté les limites de mes capacités historiques, poétiques, tant le livre regorge d'un minutieux travail. Il me sort des lectures souvent insipides où tout est servi directement, sans aucun effort, ici j'adore, il y a de la quête, ce livre mérite une étude plus approfondie. La plume est fluide et agréable, il happe, mais voyez vous, je suis frustrée désormais, de devoir patienter le prochain, pour dire vrai, je le savais à l'instant même où je l'ai eu dans les mains et que je l'ai humé. Comme convenu, mon adresse mail pour suivre le projet, non sans cacher ma hâte et avec tout mon soutien.

Message de F. des Hautes Alpes 

Madame, 

à lire les envolées de votre plume acérée, il me plaît de soupçonner que vos capacités ne soient limitées que par un excès de modestie. Quoi qu'il en soit, si nous avons décidé de publier ce texte de Don Datto di Melito, c'est qu'effectivement, oui, il est addictif, et qu'il nous a semblé important qu'il le soit pour le porter aux yeux et aux oreilles de ses lecteurs, en espérant leur transpercer l'âme, l'adoucir, et lui faire goûter aux parfums envoûtants d'un autre temps, où l'écriture n'était pas encore blanche. Votre courrier parviendra à l'auteur, soyez en sûre, mais n'espérez pas trop une réponse de sa part. Il est souvent en mer, hors de portée de tout accastillage informatique. Quant au Livre II que vous réclamez déjà, il est orthotypgraphié, et passera bientôt au stade de la maquette, dans une forme à laquelle nous réfléchissons pour servir au mieux le fonds. Il est dans la file d'attente. Nos moyens sont limités.  

Acceptez les remerciements de la rédaction pour votre lecture attentive, et bien entendu pour vos encouragements dans cette traversée au long cours.

Bien cordialement,
Dominique Dattola,
Directeur de la publication.

 

samedi 6 avril 2024

REMERCIEMENTS

 La direction de la publication des Editions de la Bregandaio et l'auteur de l'ouvrage tiennent à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui ont contribué sur place au succès de la présentation de La Citadelle d'Obsidienne dans l'atelier de Louis Jou aux Baux de Provence les 5-6-7 avril 2024, et notamment,


Pour la Fondation Louis Jou :
Jacqueline Leroy, Jean-Louis Esteve, Christian Paput,

Pour la Mairie des Baux de Provence :
Laurent Ferrat, Claire Novi, Julie Deltorre,

Sans oublier
Marie & François Vinourd pour l'Atelier du Livre / Joëlle Cousinaud pour La Licorne & Le Dragon / 
Jean-Paul Gondard pour l'imprimerie CCI, et Jules Durand typographe.

Longue vie aux Contes de l'Alycastre !