Je me suis plongé enfin avec délice dans le chant deuxième de l’Alycastre. Mélange puissant des temps qui donnent un relief particulier au récit. Présent acide et incisif, passé composé doux et chocolaté, imparfait qui nous plonge dans les méandres de la mémoire du Cygne Noir. Des images s’approchent puis s’éloignent avec vivacité... (à suivre)
Message de CG d'Aix-en-Provence
Dans ce livre I des Contes de L’Alycastre, Don Datto di Melito nous livre d’abord un ouvrage à l’esthétique rare, raffinée, sophistiquée, tout en préservant la sobriété indispensable à l’œil avisé et circonspect du lecteur éveillé. Il nous emmène ensuite dans une fantasmagorie, un voyage hors du temps et hors des temps, en compagnie de ses protagonistes tous plus énigmatiques et ensorcelants les uns que les autres, en particulier, notre jeune héros. Enfin, il nous charme par sa prose à la musicalité, tout à la fois poétique, philosophique, faite de sagesse et d’enseignements. Magie de l'écriture, délice de la lecture, un seul regret : que cela ne dure pas plus longtemps.
Message de GM de Manosque
Quand on le prend dans les mains, c'est un très beau livre, comme on n'en fait plus. Le papier, la typographie, les illustrations, tout est superbe. Le prologue nous fait entrer dans un labyrinthe, une mise en abyme ouvrant l'appétit. Quelle est l'origine de ce fameux texte ?
Puis commencent les chants, se dévoilant comme les cartes du tarot. L'écriture est épique, on pense à Homère, Virgile, Cervantès, le Mahabharata. Il ne faut pas y chercher de l'intimité à la Paul Auster. Les scènes d'actions et les retournements de situations s'enchaînent dans des décors grandioses. Le style est maîtrisé et assumé. On sent un énorme travail d'archives et de références sans qu'il pèse pour autant sur le texte. Bref, du plaisir. On attend la suite.
Message de FG. d'Aix-en-Provence
